Quelle formation suivre pour intégrer le secteur vétérinaire ?

La formation de vétérinaire attire beaucoup d’étudiants chaque année. C’est un métier très dynamique et qui permet aux amoureux des animaux de rester proches de ces créatures et de leur apporter l’aide dont ils ont besoin.

Toutefois, le métier de vétérinaire ne consiste pas qu’à soigner les animaux uniquement. En effet, un vétérinaire est également demandé dans le secteur agroalimentaire et pharmaceutique, notamment dans les missions de recherche d’hygiène.

Actuellement en France, plus de 18 500 vétérinaires sont inscrits dans l’Ordre des vétérinaires. Notons que plus de 50 % de ce chiffre sont des femmes. Alors, quelles sont les formations à suivre pour devenir vétérinaire ? Quelles sont les compétences requises ? Quelles sont les débouchées ? Quel est le salaire d’un vétérinaire ? Découvrons tout ceci dans l’article qui suit.

Vétérinaire est un métier qui attire toujours autant d’étudiants. Source : Pixabay.

Les formations à suivre pour devenir vétérinaire

Le premier pas à franchir lorsqu’on souhaite devenir vétérinaire, c’est d’intégrer ou d’opter pour la prépa agro-véto. Dite : BCPST pour Biologie, Chimie, Physique, Sciences de la Terre, elle vous permet de poursuivre vos études universitaires dans des écoles d’ingénieurs (Écoles Normales Supérieures), suite à un concours.

En France, plus de 50 établissements proposent des prépa agro véto. En général, la sélection se fait par dossier, mais parfois, elle peut également se faire par concours.

Au programme :

  • 7 à 8 heures de biologies ;
  • 8 h de math ;
  • 4 h de physique ;
  • 3 h de chimie ;
  • 2 h de français/philosophie ;
  • 2 h langues étrangères.

C’est un programme soutenu, auquel on ajoute des séances de travaux d’intérêts personnels encadrés. Ce sont des travaux qui initient les étudiants à la recherche (philosophie, français, langues, etc.).

Le diplôme d’État de docteur vétérinaire est obtenu dans l’une de ces 4 écoles : Maisons-Alfort (ENVA), Toulouse (ENVT), Nantes (Oniris) et Lyon (VetAgro Sup). Au minimum, les études durent 7 ans : 2 ans de prépa, 2 ans de BTS, Licence, suivi d’un cursus de 5 ans dans une école vétérinaire. Ce dernier est accessible par le biais de 6 concours.

Les 3 premières années sont sous forme d’un tronc commun en sciences fondamentales/législations, santé publique, etc. Ensuite, la quatrième année est complètement consacrée à des stages pratiques. Elle aboutit au Diplôme d’Études Fondamentales vétérinaire. Ce tout premier diplôme permet d’exercer en tant que : Assistant Vétérinaire.

Ce diplôme ouvre la voie pour les étudiants vers la cinquième année d’approfondissement. L’étudiant peut choisir entre : Animaux de Compagnie, Animaux de production, Santé Publique Vétérinaire, Équidés, industrie ou recherches.

Les poules ont aussi besoin des soins d’un vétérinaire. Source : Pixabay.

Une fois cette année validée, l’étudiant peut soutenir sa thèse de doctorat et décrocher le DEV : Diplôme d’État de docteur Vétérinaire.

Par la suite, plusieurs voies sont possibles pour se spécialiser : CEAV (Certificat d’État de docteur Vétérinaire), DESV (Diplôme d’Études Spécialisées Vétérinaires), ou préparer un diplôme de spécialiste en réalisant un internat d’un an ou deux.

La fiche technique du métier de vétérinaire

Compagne ou ville, le vétérinaire a des tâches très différentes selon son lieu de travail. En effet, la clientèle diffère. Dans une clinique vétérinaire, son rôle est de prévenir principalement les maladies des animaux, de les opérer et de les soigner. En général, toutes les consultations se font dans le cabinet.

Dans les zones rurales, les tâches sont complètement différentes. Le vétérinaire travaille avec des animaux d’élevage, donc il se déplace dans les sites d’élevage soit sous forme de campagnes systématiques, soit suite à la demande de l’éleveur.

Le salaire et les compétences requises pour un vétérinaire

En moyenne, un vétérinaire touche environ 40 000 euros par an, et doit avoir certaines compétences requises comme :

  • Aimer les animaux ;
  • Empathie ;
  • Consciencieux ;
  • Capacité de détecter les anomalies (poule qui boite, présence de tumeur, pate cassée d’un chat, etc.).

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